Faire
équipe et en profiter pour :
construire
une réflexion partagée à partir des expériences, réalités,
attentes et besoins de chacun ;
inventer
et proposer des possibles ;
faire
les analyses et constats nécessaires ;
apporter
des réponses aux diverses incompréhensions ;
sortir
de la politique de l’autruche, des susceptibilités et des
attitudes de l’un contre l’autre : respectons la place et la
nécessaire présence de cette diversité qui compose et permet à
l’art d’être riche et centre d’intérêt ;
permettre
des états généraux des arts et des cultures avec tous les acteurs
concernés : professionnels, institutions, leaders d’opinion,
médiateurs et publics concernés ;
réaliser
un rapport commun : observations, besoins, objectifs et missions,
collaborations, partages et répartitions possibles.
Texte
issu du regroupement Acteurs Chorégraphiques en région PACA
2007-2020
Intelligence collective, la révolution invisible - Jean-François Noubel
Les grands enjeux de l'humanité ne sont pas la faim, la pauvreté, le développement
durable, la paix, la santé, l'éducation, l'économie, les ressources naturelles... mais notre
capacité à élaborer de nouvelles organisations capables de les résoudre.
Notre enjeu principal est l'intelligence collective. ...
Extrait de Pour
quitter le vieux monde : considérations préalables à toute
relation démocratique vivante (texte complet)« La
démocratie n’est pas (seulement) un régime politique, mais un
principe. Principe non au sens de premier ou de fondement, mais au
sens de volonté d’agir en politique en restant fidèle à une
attitude respectueuse des choix de vie de chacun, porteuse d’un
idéal de dignité de personne, soucieuse d’un respect de
l’égalité, s’opposant à toutes les discriminations et toutes
les injustices et livrant à la connaissance des citoyens
l’intégralité des informations d’intérêt public qui les
concernent » A. Ogien & S. Laugier, Le principe démocratie.
Enquêtes sur les nouvelles formes du politique, La découverte,
2014.
C’est
dans le respect et la considération pour nos différences que nous
jetons des ponts pour relationner autrement, par des liens visibles
et complémentaires. Ce premier maillage naît de l’organisation
interne à nos travaux : comment se partagent et s’écoutent nos
témoignages singuliers qui, par la relation, créent de nouvelles
dépendances et indépendances ?
L’intérêt
de la rencontre réside donc dans ce constat de différences entre
les êtres et leurs cadres d’activités où des mises en relation,
pensées ou hasardeuses, tissent un réseau d'interdépendances : le
début d’un maillage est amorcé. Ainsi peut commencer une nouvelle
géographie des territoires, riche de nos actions humaines grâce à
nos correspondances - préalable majeur. Ces vecteurs relationnels
doivent interroger l'actualité en permanence au risque d'être
absorbés, de disparaître, ou d’être instrumentalisés.
Les
dynamiques se mettent à l’œuvre dans la volonté de s'entendre
grâce à un mode novateur de gouvernance pour générer des travaux
atypiques (entendus comme sortant des normes, du déjà vu) que
chacun·e peut revendiquer.
Cela
implique des négociations vers l’entente pour des modes et des
enjeux de dialogue et de résolutions qui en découlent ; que ces
modalités décisionnelles soient entendues collectivement.
«
Le positionnement humain au cœur des solutionsNous
constatons que certains lieux précaires et moins dotés deviennent
fédérateurs alors que d’autres, pourtant mieux soutenus par des
fonds publics, fonctionnent dans un minima de services mutualisés et
coopératifs. La vivacité et l’ouverture dont font preuve certains
lieux n’est due qu’à la volonté de partage et d’écoute des
personnes qui les gèrent et les dirigent. Il nous semble donc de la
première utilité que les équipes et direct·eur·rice·s de
structures puissent être choisis en fonction de leurs réels projets
d’ouverture sociale avec le souci du développement des arts
actuels, et non autrement ; le pire restant “le fait du prince”.
Ce
sont ces qualités humaines qui sont à évaluer, ce que cela
engendre comme « faire » dans le tissu social, et non uniquement
l’évaluation d’économie marchande ou quantitative - car ce «
faire » soutient l’économie - : une économie ancrée dans du
sens et les actions qui en découlent, à l’image des
coopératives fondées sur un réel projet socioculturel et à
contrario d’une culture consumériste. »
Extrait
du texte « Pour une nouvelle politique de la danse et des arts en mouvement à Marseille ».